
3. parcours professionnel
Me DUFOURG, né à Paris en 1949, est licencié en droit (la maîtrise actuelle) et diplômé d’études supérieures de droit (le diplôme d’études approfondies – D.E.A. – actuel) ; il est licencié d’enseignement d’histoire et diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris (« Sciences Po » ; section « Service public »).
Il est également ancien élève de l’École Nationale des Impôts de Clermont Ferrand.
Nommé chargé d’enseignement à l’École Nationale d’Administration de la République de Côte d’Ivoire, il séjourne deux ans à Abidjan.
De retour en France, il est, en qualité d’Inspecteur des impôts, en particulier, vérificateur, puis chargé de contentieux à la Direction des Vérifications Nationales et Internationales (D.V.N.I.).
Il démissionne, en 1985, de l’administration des impôts pour devenir responsable du service fiscal d’une importante société d’expertise comptable ; il devient Conseil juridique et fiscal puis Avocat à l’occasion de la fusion des professions de conseil juridique et d’avocat en 1991.
Il prend alors le titre d’avocat en droit fiscal, spécialité bientôt complétée d’une autre : la spécialité en droit des sociétés, deux titres reconnus et délivrés, sous la qualification de certificats, par l’Ordre des avocats du Barreau de Paris.
À cet égard, il faut savoir que le Barreau de Paris comptait, à la date du 20 janvier 2011, 22 133 avocats en exercice ; mais seuls 1 341 d’entre eux se sont vus décerner une spécialité par l’Ordre et 437, tout au plus, deux spécialités, soit à peine… 2% – des effectifs du Barreau – dont Me DUFOURG peut s’enorgueillir de faire partie.
En sa qualité de fiscaliste, avant qu’il ne devienne avocat, puis d’avocat spécialisé en droit fiscal, Me DUFOURG est membre du Comité fiscal de la Mission d’organisation administrative (M.O.A.) du C.N.P.F., devenu le MEDEF (le Comité fiscal constitue une instance d’études et de discussions entre professionnels du droit fiscal, représentants d’entreprises, de syndicats professionnels et responsables de l’administration centrale des impôts).
En décembre 2008, Me DUFOURG a été élu Conseiller Prud’homme à Paris, s’interdisant désormais de défendre des dossiers devant le Conseil de Prud’hommes de Paris.
Homme du droit, Me DUFOURG s’en veut le défendeur pour… lui-même aussi, voulant ainsi faire mentir l’adage selon lequel « les cordonniers sont les plus mal chaussés ». C’est ainsi qu’il a fait annuler un concours d’entrée à l’École Nationale d’Administration, alors installée à Paris, donnant lieu à un arrêt publié – une petite « consécration »… – dans le Recueil LEBON des décisions du Conseil d’État (arrêt Dufourg du 13 mars 1987 in Recueil des 4 mars - 29 avril 1987) ; de même, d’une grande banque de réseau qui, à son point de vue de client et de juriste, avait gravement méconnu ses droits, il a obtenu un dédommagement significatif (au point qu’elle lui a même remboursé, notamment, les intérêts débiteurs qu’elle lui avait débités de ses comptes sur une vingtaine d’années…).
Vérifier, avant toute prise de contact, auprès de l’Ordre des Avocats, si la spécialité en droit fiscal, s’agissant d’une matière très technique, ou toute autre spécialité d’ailleurs, a bien été reconnue à l’avocat qui s’en réclame : hélas, quelques uns s’en prévalent sans l’avoir…